Êtes-vous incollable sur l'histoire des droits des femmes ? 10 questions pour tester vos connaissances. Source : Vie-publique.fr (5 août 2019)
Le 21 avril 1944 Charles De Gaulle installé à la tête du Gouvernement provisoire de la République française signe l’ordonnance qui accorde le droit de vote et l’éligibilité aux femmes. Elles votent pour la première fois le 29 avril 1945.
Olympe de Gouges publie en 1791 la déclaration de la femme et de la citoyenne. Présenté devant l’Assemblée législative le 28 octobre, le texte n’est pas adopté.
Le texte met en exergue les inégalités femmes/hommes à la fin du XVIIIe siècle. La DDFC interroge la société sur la portée de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (qui sera qualifiée d’Universelle en 1948).
La loi autorisant l’IVG dite loi Veil fut portée par Simone Veil (ministre en charge de la santé de 1974 à 1979). Cette loi est adoptée le 17 janvier 1975 pour 5 ans à titre expérimental. C’est seulement le 31 décembre 1979 que cette loi devient définitive. Il faut attendre 2013 pour que l’acte soit remboursé intégralement par la Sécurité sociale.
Depuis 1977, les Nations unies célèbrent le 8 mars une Journée internationale pour les droits des femmes. La France commémore la date du 8 mars depuis 1982.
Avant la loi du 23 décembre 1980, le viol n’est pas défini dans le code pénal.
Aujourd'hui, le viol est passible de 15 ans de réclusion criminelle. La peine peut augmenter en cas de circonstances aggravantes.
Edith Cresson est nommée Premier ministre par François Mitterrand le 15 mai 1991. À ce jour, elle est la seule femme nommée Premier ministre sous la Ve République.
La loi du 13 juillet 1965 portant réforme des régimes matrimoniaux accorde aux femmes le droit d’ouvrir un compte en banque et d’exercer une profession sans le consentement de leur mari. (oui en France !)
Il faut attendre 1985 pour que l’égalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants soit reconnue.
224 femmes ont été élues députées en juin 2017. Elles représentent 38,8% des 577 sièges de députés.
155 femmes (soit 26,9 % de l’hémicycle) avaient été élues en 2012.
L’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple recense 130 décès de femmes victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, soit une victime tous les trois jours en 2017.
La loi du 6 juin 2000 oblige les partis politiques à présenter un nombre égal de femmes et d’hommes lors des scrutins de liste, et instaure des sanctions financières pour les partis qui ne respectent pas la parité (2% d’écart maximum entre les deux sexes).
La loi du 6 juin 2000 s’inscrit dans le prolongement de la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, qui dispose : « La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».